mercredi 20 juin 2007

Le septième jour...




Intro : Tout d'abord, je remercie tous mes fans, ultra-nombreux, inconditionnels et dévoués, groupés en clubs très fermés de supporters à-travers le bl...globe, qui, sans relâche, m'aspergent de leurs commentaires sarcastiques et parfois de leurs idées lumineuses. C'est comme ça que quelqu'un m'a dit que tu m'aimais encore, serait-ce possible alors, mais surtout qu'elle se demandait pourquoi j'avais mis la B.O en fin d'article, alors qu'elle lisait l'article en passant la musique pendant sa lecture. En moins de temps qu'il n'en faut pour que le gouvernement aligne une réforme liberticide, j'ai donc reconnu l'intelligence de cette remarque, surpris, parce que je ne pensais pas qu'on suivrait ce petit jeu à ce point-là. Voilà pourquoi désormais, Lecteur, mon bel amour, mon cher amour, ma déchirure, la B.O se trouvera en début d'article, pour que tu puisses lire et en même temps écouter de la musique, mais tâche de rester concentré, on m'a déjà dit qu'il fallait Bac + 8 pour comprendre mes écrits, moi qui ai à-peine le Bac.
B.O : Gold Lion, The Yeah Yeah Yeahs, "Gold lion's gonna tell me where the light is"
Bolero, Moulin Rouge, end credits.
Missed Me, The Dresden Dolls.


"Find yourself a girl
And then settle down
Live a simple life in a quiet town,
Steady as she goes"
The Raconteurs, Steady as she goes.



Olivier, je ne le connaissais pas du tout avant de poser mon premier pied sur la lune irlandaise.
(Un petit pas pour moi, un grand pas pour mon humanité). C'était le cousin du pote de la grand-tante par alliance au troisième degré du fils germain de la cousine d'un pote éloigné, vers qui une bouteille par la mer avait été lancée, deux jours avant ma chute libre sur les pavés gris battus par la pluie cordiale. Je l'ai croisé en direct la première fois sur la Messagerie Super Ninstantanée, alors que je prenais lentement mais sûrement mes premiers repères dans ma chambre encore hostel, hostile, pardon.
Premier contact :

08/01/2007
16:44:44
olivier
Last chance to lose control...
moi je suis grand 1m93
08/01/2007
16:44:57
olivier
Last chance to lose control...
manteau bleu
08/01/2007
16:45:02
olivier
Last chance to lose control...
cheveux 3mm


















08/01/2007
16:45:30
olivier
Last chance to lose control...
et toi decrit toi




































08/01/2007
16:46:14
Last chance to lose control...
olivier
A vrai dire, difficile de me rater...
08/01/2007
16:46:27
olivier
Last chance to lose control...
tu es un pote d un groupe de musique et tu connais joris ?
C'est dire si on se connaissait... Et, évidemment, cette phrase qui, à Dublin, je l'apprendrai plus tard, est une véritable institution, un leitmotiv, un emblême, voire un lieu commun :

08/01/2007
16:43:43
olivier
Last chance to lose control...
on se rejoint a 19h30 au spyre

Le rendez-vous à la Grande Pointe, à la Poutre de Bamako, ce mélange de lampe halogène de mégalo et de phallus métallique, c'est une vieille coutume ancestrale qui date de 2003.

Petite parenthèse informative : Le Spire, " l'Aiguille", est, comme son nom l'indique, une énorme bite dressée vers le ciel, d'un diamètre de 3m à sa base, effilée jusqu'à atteindre un diamètre de 15cm à sa cime, haute de 120 mètres. Elle surplombe tout Dublin, balayant toute la ville de son regard borgne et circulaire, abritant les rendez-vous de toutes les heures et de toutes les saisons. A sa place, se trouvait jusqu'en 1966 la colonne de Nelson, capitaine... anglais. Voilà pourquoi en 1966, l'IRA, pas très contente de cet immense majeur dressé sur l'Irlande planté en son coeur, y déposa, selon les normes vigoureuses et une méthode de fabrication corse, un paquet surprise qui la détruisit à-moitié. Le Gouvernement irlandais et la presse condamnèrent fermement le geste, parce que Nelson, c'était un grand homme, qu'il méritait d'être en tête de colonne, et, finalement, se bousculèrent du coude pour s'avouer que bon, c'était pas bien de faire ça, mais que, finalement, elle était pas si belle, cette colonne, on n'osait pas le dire tout fort, mais on le pensait à l'intérieur de nous depuis longtemps. Du coup, le gouvernement acheva le boulot de l'IRA, faisant détruire par l'armée irlandaise, celle-là même qui organisait parfois des battues et autres chasses à courre à la poursuite des diamants verts les restes de cette maudite colonne. Retenant les leçons de l'Histoire, ainsi que les lois de la biologie selon lesquelles l'introduction d'un corps étranger (et surtout anglais) dans un autre corps induit le risque qu'il y ait rejet, l'Irlande commanda sa nouvelle virilité à un architecte anglais. J'imagine qu'ils ont pensé la pointe très effilée à sa cime pour que les kamikazes irlandais aux commandes d'un avion anti-tours n'aient pas la tâche facile du premier coup. Ou alors que le Spire ne soit qu'une gigantesque antenne de transmission d'informations pointée sur Orion, utilisée par le Gouvernement Irlandais pour vendre la Terre aux Elohims, c'est vous qui voyez. Revenons à mes boutons.



C'est ainsi que, vers 20h15 (j'avais pas entendu mon réveil...), je fis la connaissance, au Spire, d'un manteau agricole bien de chez nous, d'un bonnet d'une équipe de baseball quelconque (Les New York Rangers ou Adidas, je ne sais plus), et sous le bonnet, une paire de grands yeux bleus toujours étonnés. Olivier, c'est tout un poème, avec ses rimes riches seulement en début de semaine, ses pieds qui arpentent Dublin surtout la nuit, et surtout, ses verres. Il m'apprend les combines pour bâtir un cv digne de ce nom, m'enseigne les règles élémentaires de la survie en milieu urbano-libéralo-professionnel, me prodigue les mensonges essentiels à connaître, les endroits où aller rapidement.

Petite parenthèse informative : (Encore ?! Oui.)
Mentir sur son cv : Nous sommes encore très nombreux à débarquer sur Dublin avec nos beaux cvs tous neufs, enivrés de nos rêves, entre Si c'est un Curriculum et Achetez VadeMecum. Ce qu'il faut savoir, c'est que la plupart des informations qu'il contient est quasiment invérifiable parce qu'invérifiée. Les boîtes de recrutement, déjà contentes d'avoir un employé potentiellement modèle, de le rediriger vers une grosse boîte (à informatique, à chaussures, à nuit), et faire péter la caillasse, ne vont pas s'amuser à vérifier tout ce qu'on raconte sur notre cv, année par année, info par info, numéro de téléphone par numéro de téléphone. Voilà pourquoi gonfler un peu son expérience est un jeu assez marrant. C'est ainsi que, lisant mon nouveau cv, j'ai appris que j'avais été serveur à mi-temps pendant deux étés et réceptionniste-modèle-vendeur-nettoyeur-informaticien-gogo danseur pendant deux ans complets, à mi-temps avec mes études d'ornithologie appliquée en milieu post-cubiste.
Evidemment, pour être un tantinet crédible, il s'agit de glisser le mensonge minuscule entre deux feuilles de papier à cigarette sur le cv, qu'il ne se voie pas trop et qu'il ne laisse pas trop de traces au carbone 14. Il est par exemple assez maladroit de noter sur son cv des études de vingt ans de chercheur en Physique Théorique et Quantique à la NASA de Melun avec Option Macramé quand on a en réalité un CAP Coiffure et Boucherie, un BTS Informatique et Libertés, ou pire, une Maîtrise d'Histoire, de Lettres ou d'Anglais.

Olivier se gratte le bonnet, fronce les sourcils, calcule la possibilité d'avoir bossé à mi-temps dans cette période-là, raccourcit mon contrat virtuel, allonge un CDD, me remet une formation, me rend Docteur ès Excel, Prof de Powerpoint, chercheur en Service en Salle, Haut-Dignitaire en Débit de Boissons, très bon travailleur en équipe, bilingue Français-Anglais-Espagnol-Hongrois-Belge-Suisse-Québécois. Je prends des notes frénétiques sur ce qu'il faudra que je modifie, sur le carton de mon premier repas irlandais, un hamburger MacDo, me promets d'acheter un téléphone portable le lendemain, de faire les démarches pour être inscrit à la Sécu irlandaise, miracle économique qui permet de cotiser toute sa vie et ne pas avoir de retraites, obtenir mon Personal Public Service number et pouvoir travailler sans voir mon salaire taxé à 40 %. Je souffle ? Non, même pas.



Dans ma chambre, je fais la connaissance d'un sympathique couple français (ai-je déjà dit qu'il y a beaucoup de Français à Dublin ? Non ? Ai-je déjà dit que dans la rue, on entend aussi souvent parler Français, Italien, Espagnol qu'Anglais ? Non ? C'est chose faite.) Ils sont venus, pétris d'espoir dans ce merveilleux Eldorado (Céline, l'Eldorado n'est pas un état des Etats-Unis, au fait.), prometteur immobilier, fourmilier professionnel, selon les dires des amis et de Zone Interdite. Il y a un nombre incroyable de gens venus ici parce qu'ils ont vu le fabuleux destin d'une homélie de poulains rares mis en scène sur M6 qui trouvent amour, gloire et beauté en quelques jours sur Dublin, Place To Be, ville lumière fantasque, bonheur cosmique, paradis fiscal. Alors la première semaine, je me démène, parce qu'ils sont encore moins bien informés que moi, encore plus que si j'étais tout seul, juste parce que, mort de prétention,d'orgueil et de challenge personnel, j'avais envie d'être incollable pour répondre à leurs questions angoissées, et les tirer le plus rapidement, comme moi, de ce labyrinthe de vieille moquette et de draps communs. Les premiers jours sont assez difficiles, puisque le janvier dublinois est, en plus d'être sympathiquement pluvieux et cordialement humide, terriblement froid. Je passe le plus clair du temps (entre 8h et 15h30, après il fait nuit) dehors, à prendre des contacts pour un logement la plupart du temps indécent, à me perdre pour me rendre à un endroit, à marcher trois heures pour visiter une chambre pourrie mais chaleureuse, à essayer de négocier par téléphone avec un Irlandais que je n'arrive pour le moment pas à comprendre entièrement.
Alors que j'attends pour obtenir mon PPS Number, (sur mon ticket, est marqué 184. Sur l'afficheur lumineux, 38. J'ai encore la force d'en rire, je suis là seulement depuis trois jours.), je décroche mon premier entretien sur un mélange entre coup de force linguistique et mensonge éhonté.
Le boulot ? Etre aide en ligne sur un jeu de rôle en ligne, le bien nommé World of Warcraft. L'entretien téléphonique se déroule comme s'ensuit, traduit par mes soins :
"Allô, monsieur Clément ?"
"Oui ?" Fais redescendre la tension, merde, c'est qu'un boulot. Ok, c'est ton premier, mais rien n'est gagné, alors assure, c'est qu'une corde très raide où t'as pas le droit à l'erreur, après tout.
"Je viens de recevoir votre candidature, vous avez postulé pour un poste de Maître du Jeu, et vous avez indiqué que vous aviez notamment passé plein de temps sur World of Warcraft ?"
"Ou....ouiiiii ! Tout à fait." Meeeeerde, j'ai écrit que j'avais joué à ce jeu parce que c'était un must du RPG online, en fait, j'ai jamais joué, je sais juste à-peu près qu'un troll, c'est vert et ça pue, et que niveau 24, ça peut porter une masse d'Agranemthür +1 +5, c'est tout...
"Mais vous savez, j'ai passé beaucoup plus de temps sur Ragnarok Online."
"Oui, mais ça, on s'en fout. Vous en êtes à quel niveau, dans le jeu ?"
"Heu..." Meeeerde encore. Comme je ne connais pas le jeu, je n'ai aucune idée du nombre de niveaux, moi. Allez, immédiatement, comme ça, je tape dans le "ça me semble encore niveau débutant", et "ça fait un tout petit peu joueur avancé". "Heuuuuuu.... Niveau.... disons...25 ?!"
"Ah, très bien !" Ouuuuffff, ça existe...
La voix reprend : "C'est pas nul, comme niveau, ça. Vous pouvez venir passer un test-entretien, demain ? Disons, demain matin, 9h30, à Baggot Street. C'est simple, pour y aller, vous allez leftrightstraightforwardfuckfuckfuckparonomasePrieurédeSiondownupupDublinSaintStephen'sGreenstraight."
"Euh, d'accord, j'y serai."
"N'oubliez pas, c'est le nineseventyfourhundredsnottoobadthanksamilliononetwo."
"Gloups. Pas de problème."
Je raccroche. Je pense très vite. Me voilà en face de deux problèmes à résoudre, je dresse un plan de guerre et d'urgence. Premier problème : j'ai dit oui à tout, maintenant, en un après-midi, il faut que je me renseigne à fond sur ce putain de jeu. Je dégaine mon portable et appelle sans trop hésiter un contact en France (Oui ! C'est toi ! Merci de ton aide.) qui pourrait éventuellement me sauver la vie en me brieffant synthétiquement. Pas de pot, elle ne peut rien pour moi.
Deuxième problème, savoir où tout ça se déroule. Comme tu l'auras compris, Lecteur, mon Lecteur !, l'adresse précise et la route pour y aller ne m'étaient pas précisément tombées dans l'oreille. Je vais sur Mappy, et inscris maladroitement les rues, dessine un schéma rudimentaire.
Je passe l'après-midi sur les forums, je lis tout sur le jeu, deviens, j'y crois pour le moment, incollable pour le lendemain, je bosse mon sujet à fond.
Lendemain matin. Frais, dispos, motivé pour ce premier test en conditions réelles sans caméra cachée. Evidemment, je me perds dans Dublin. J'arrive avec 20 minutes de retard, tout ça parce que j'ai confondu D'Olier Street avec Westmoreland Street, ce qui va bien faire rire le public dublinois qui a encore le courage de me lire. J'ai perdu 6 litres d'eau, 3 kilos de ventre, et 5 grammes de confiance en moi, j'étais parti avec 6. Pas de problème, on me sourit, me demande de m'asseoir, alors que je m'éponge encore péniblement le front et que je masse mes tibias et mes mollets ultra-douloureux. S'ensuit le test, d'une difficulté rigolote, accroche-toi :
"Bon, monsieur Clément, tout va bien, installez-vous. Alors, commençons, vous faites partie de la Horde, ou de l'Alliance ? (dans ce jeu, on choisit son personnage en fonction de deux camps.)"
"Euh... De l'Alliance." (parce que j'suis un gentil.)
"Tiens, c'est marrant, hier, vous m'aviez dit la Horde. Mais j'ai dû me tromper."
Stupeur, tremblements, sueur, sourire crispé.
"Vous pouvez me donner votre nom de compte et votre mot de passe, s'il vous plaît ?"
Aïe. Ca, c'est ultime. Sans avoir jamais joué, c'était difficile à trouver, puisqu'en plus, c'était ultra-vérifiable et fait pour être contrôlé.
"Euh.... Attendez... bon sang, je m'en souviens plus, faut dire que j'ai arrêté de jouer il y a six mois." Vas-tu me croire, Lecteur, si je te dis que même ça, c'est passé ?
"Bon, aucun problème, vous nous le donnerez quand vous l'aurez retrouvé. Je vous donne les feuilles, bonne chance."
Je commence à feuilleter le dossier de test, histoire de survoler les questions, espérant que sur la dernière page, figure une petite note, "Si vous voyez ce message, sachez que ces questions sont juste là pour déconner, qu'elles ne servent à rien, vous êtes pas obligé d'y répondre. En tous cas, pas sérieusement." Mais désespérément rien. Il y a même une petite charte sur la confidentialité du test, que j'ai le droit de ne rien divulguer avant treize ans et deux jours, sans quoi je suis hors-la-loi et passible d'un séjour dans une prison Galgamothienne, sous la surveillance de deux Balrogs en liberté.
Et là, je sèche cruellement sur les questions, plutôt destinées à tester la connaissance ultra-profonde du candidat, donc son temps passé à jouer, et par là, son absence de vie sociale.
"Quelle est, d'après vous, la particularité du bassin de Zorhtaroth ?"
"Si on vous demande d'aller terrasser un Morghûl qui se trouve à l'Orient de Partorith, que faites-vous ?"
"Est-ce que la phrase "Hin, hin, qu'il est con, ce Bargarith" vous fait rire ? Si oui, en quoi ? Expliquez."
"Si on vous propose de jouer "Coudes à terre, bille à bière", ça veut dire quoi ?" (Que c'est une splendide contrepèterie que je viens de trouver, réponds-je.)
Alors je me lance, je tente des réponses, je joue à poil, j'étoffe, j'écris des diagnostics d'astrologue, assez vagues pour tout dire, assez imprécis pour être recalé sans remords, mais je n'en suis plus à mon premier mensonge éhonté, et je fonce. Quitte à être viré, je me permets des blagues comme réponses aux questions, même. A la question "Pourquoi voulez-vous être Maître du Jeu ?", je réponds "Parce que c'est cool d'être Dieu." A la fin du test, l'examinatrice lit mes réponses, sans un voile entre les sourcils, sans une réaction.
"Merci beaucoup, monsieur Clément, maintenant, nous allons faire un test de dactylographie."
Je fais le test sans aucun problème, et je rends la feuille en leur disant "J'ai corrigé les fautes d'orthographe, c'est bien ? C'est mieux ?" La feuille à recopier pour voir si on savait où était la touche "a" était la mini-charte, en Français.
La réponse tombe dans l'après-midi, je reçois un coup de fil derrière la nuque.
"Excusez-moi, je suis désolée, monsieur Clément, mais je crois que vous ne connaissez pas trop le jeu."
"Aaaaah bon ? Mince, alors..."
Premier job. Il me faut regarder le calendrier les yeux écarquillés pour réaliser que ça ne fait que quatre jours que je suis à Dublin.

5 commentaires:

Unknown a dit…

je ne te connaissais pas si gonflé, c'est trés fort d'avoir été jusqu'au bout et plus difficile que de se jeter à l'eau sans savoir si on sait nager.
Respect et chapeau bas...
m'man

Anonyme a dit…

Bon, je colle mon comm' qui ne voulait pas se poster il y a qq jours :

"Ah ouais, t'es pas couilles à terre ou bille en l'air, enfin bref.

Je suis mal à l'aise pour toi en lisant ton experience...
Mais quelque part c'est un peu ça être Dieu : pouvoir répondre des conneries à un questionnaire destiné au NoLife pour un éventuel futur-ex-job et s'en foutre !
Sur le moment, avec -3g de confiance en soir, ça doit pas être évident de rescuciter ;-)"


Ca aurait du être moi la première...

Anonyme a dit…

Putain, c'est pas glauque... Merci, mon grand : j'en ris encore.

Anonyme a dit…

En suisse, tu serais peut-être tombé sur une question du type : Qu'est-ce que le Wild Gang ? Ou comment survivre dans un jeu sans en suivre les règles ? Là, t'aurais été bon et t'aurais décroché le job pourri. Ainsi soit-il. Bonne route l'écorché.

Anonyme a dit…

Putain sale buse, comment pexu tu te moquer de WoW this way?
It is not very appropriate to se foutre de le gueule d'un jeu qui fait vivre des dizaines de milliers de chinois.
Je suis desperate housewive quand je te lis